Ganache et Yona re partent en vadrouille

Lors de notre arrivée à Copan Ruinas, nous sommes enthousiastes à la vue du village. Pas très grand, mais rempli de vie. Nous trouvons un petit hôtel sympathique et décidons d'aller visiter tout de suite un musée sur les Mayas. Cela nous met en bouche avant de partir visiter le lendemain les ruines proprement dites. Le site de Copan n'est pas très grand, mais la qualité des sculptures et des écritures est impressionnante. Nous découvrons de nombreuses stèles représentant des personnages plus ou moins importants ou des dieux. Nous faisons le tour du site en passant par le terrain de foot du coin. En fait c'était un sport pratiqué par le Mayas se jouant sur un petit terrain avec un ballon de 4 kilos mais dont les règles ne sont pas connues parfaitement. Sur les photos, le terrain est les deux plans inclinés se faisant face. En fin de journée, nous apercevons de nombreux aras qui volent entre les ruines. Parfait pour les photos...Le lendemain nous passons un temps fou à Macaw Mountain à observer les toucans, perroquets, aras dans une réserve qui récupère les oiseaux domestiques dont les propriétaires ne veulent plus. En effet, ils peuvent vivre plus de 50 ans, ce que les gens ne savent pas quand ils en achètent un. Pour notre dernier jour, nous allons au musée des sculptures où nous pouvons admirer un temple situé sous une pyramide que nous avions vu sur le site. Les Mayas étaient paignaient souvent les pyramides en rouge lors du rayonnement de leur culture et construisaient les batiments au dessus des précédents.

De là, nous entrons au Guatemala et plus précisement à Rio Dulce. Ce petit lac dans les terres est un repaire pour voiliers lors de la saison des ouragans dans les Caraïbes. Nous trouvons un petit endroit pour dormir dans la mangrove et les canoés en libre service vont m'occuper pendant 4 jours. Nous rencontrons un couple de Mexicains et Carlos, un Guatemaltèque qui a vécu pendant longtemps en Italie, avec qui nous passerons 3 supers journées. La premiere est consacrée au repos alors que pour la seconde nous allons voir un fort utilisé pour contrer les pirates attaquant les navires espagnols. Carlos connait une bonne pizzeria pour déjeuner et nous aurons le droit à un petit Pastis pour clôturer le repas. Le lendemain nous allons voir une cascade d'eau chaude plongeant dans un ruisseau d'eau froide. Il faut se positionner au parfait endroit pour avoir la température désirée. Il y a aussi de la boue à se mettre sur le corps. Je suis juste épustouflé par la douceur de ma peau lorsque je me rince...

Ensuite nous allons voir El Peten, cette partie du Guatemala supposée être isolée par la jungle. Première remarque, la jungle a été détruite par de nombreux fermiers. Nous arrivons à Flores, une petite ville sur une île dans le lac. Cette ville était encore peuplée par les Mayas lors de l'arrivée des Espagnols avec des temples et des pyramides. Mais les conquistadors ont tout détruit pout laisser une ville sans intérêt majeur. Donc nous allons à l'est du lac dans un tout petit village qui est proche de Tikal, la principale attraction du coin. Notre voyage en Amérique Centrale a été plutôt décevant, mais on (je) voulait absolument voir les pyramides Mayas et plus particulièrement Tikal. Nous arrivons tôt le matin et passons 7 heures à marcher entre les pyramides et voir les toucans et les singes qui s'amusent dans les arbres. Les vues du haut des pyramides sont impressionnantes... Je suis bien content que nous ayons fait l'effort de venir jusqu'ici. Le lendemain on ira voir un autre site maya mineur avant de mettre le cap sur le Belize.

Nous arrivons à Rivas pour notre première nuit au Nicaragua. C'est une petite ville peu intéressante mais située près du port d'où partent les bateaux pour l'île d'Ometepe, dans le lac Nicaragua. Une fois arrivés sur l'île, nous prenons un bus et marchons un peu pour atteindre l'auberge El Porvenir. Les derniers hectomètres en montée sont récompensés par la vue qui s'offre à nous depuis la terrasse. Un volcan parfaitement conique se dresse devant nous. Et au coucher de soleil c'est encore mieux. Le calme de l'île nous pousse à rester ici plusieurs jours et à faire quelques marches pour aller se baigner et prendre des photos du volcan sous des angles différents. Mais nous avons discuté avec des locaux qui nous disaient que la construction d'un nouveau canal entre le Pacifique et l'Atlantique pourrait commencer en Décembre 2014. Cela détruirait le charme du lac et surtout ce serait dangereux car c'est dans une zone sismique. Mais un gars nous disait que le chantier allait sans doute commencer mais ne se terminerait pas car il y a des risques de rencontrer des veines de lave en creusant dans les environs. En plus, ce n'est pas spécialement nécessaire mais les Chinois ont trop d'argent et il leur faut bien l'investir quelque part. Bah oui quand même...

Ensuite nous allons voir Granada, une ville coloniale supposée être la plus belle d'Amérique Centrale. Une fois arrivés sur place, nous faisons un rapide tour de la ville, prenons des photos de la cathédrale et nous demandons ce que nous pouvons faire d'autre. Finalement Yona a vu un glacier tenu par un Italien dont les glaces s'avéreront simplement délicieuses. Dans l'hôtel où nous sommes, il y a un piscine que nous utilisons pour nous rafraîchir et nous rencontrons des gens bien sympas qui sont également déçus de ce que la ville propose. C'est Samedi soir donc nous allons à une soirée techno sur la plage, pas top mais ça occupe.

Ne sachant pas trop où aller, on suit les conseils de Ruairi qui nous parle d'une usine de cigares à Esteli, vers la frontière avec l'Honduras. Nous visitons l'usine et avons le privilège d'essayer quelques cigares. Je ne savais pas que les feuilles de tabac étaient si grandes...

Notre temps au Nicaragua se termine et nous prenons un bus qui nous mènera au Salvador à travers le Honduras. Nous avions réservé une chambre dans un lieu près de la mer où nous comptions ne rien faire pendant quelques jours. Mais notre odieu gérant et propriétaire nous indique que la réservation n'a pas pu se faire car il reçoit plein d'emails par jour, bien qu'il nous a répondu que c'était ok. Finalement on trouve un autre hôtel non loin de là avec des Salvadoriens plus que charmants. Les prix au Salvador sont très élevés, donc nous mettons le cap vers San Salvador pour visiter un musée sur la révolution salvadorienne avant de nous rendre au Honduras. La route est belle et du haut des montagnes la vue est imprenable.

Nous nous arrêtons à Santa Rosa de Copan pour admirer les rues pavées (encore une fois vous me direz) et ensuite nous devrions attaquer quelques ruines Mayas.

Nous arrivons de nuit à Panama City donc nous passons la première nuit sur le sol de l'aéroport. Au matin, on se dirige vers le centre pour trouver un hôtel et se reposer après ces longs trajets. Dans la journée, nous visiterons le quartier historique de Casco Viejo, où la ville a été déplacée après des attaques de pirates sur la première ville alors située à quelques kilomètres de là.

Puis nous allons voir le canal de Panama, ce trou d'eau qui sépare l'Amérique du Nord de l'Amérique du Sud. Le musée au niveau des écluses de Miraflores est intéressant et nous découvrons comment, il y a exactement 100 ans, cet exploit a été réalisé. La première idée était de creuser jusqu'au niveau de la mer, mais cette option s'est avérée beaucoup trop difficile, donc un système d'écluses a été mis en place. D'ici peu, de nouvelles écluses plus grandes seront ouvertes pour permettre à de plus gros bateaux de passer sans faire le détour par le cap Horn.

Après la ville de Panama, on se dirige vers El Valle de Anton, un village s'étalant le long de la route présentant très peu d'intérêt, surtout lorsque les nuages gâchent la vue. Néanmoins, lors de notre petit déjeuner on observera de très près un toucan avec un bec vert et une ligne rouge au milieu.

La prochaine étape est Boquete, soit disant un des meilleurs endroits pour prendre sa retraite selon des magazines états uniens, mais encore une fois nous sommes déçus.

On regarde ce qu'on peut voir au Costa Rica, mais les prix et la ressemblance avec ce que nous avons vu en Equateur nous conseillent de faire une visite du Costa Rica by bus. Le premier jour nous rejoignons San José, la capitale et le lendemain nous sommes au Nicaragua. Lors de ce passage éclair, je suis quand même ravi de la gentillesse des locaux et la ville de San José m'a également plu. On met le Costa Rica dans un coin de notre tête pour plus tard...

Lors de notre arrivée à Santa Marta, nous sommes surpris par une chaleur humide que nous, Yona et moi, n'avons pas côtoyée depuis belle lurette. Mes parents, vivant en Guyane, et ma soeur, vivant à Valence en Espagne, n'ont pas ce problème et sont contents de quitter le froid des montagnes. La ville n'est pas spécialement accueillante, mais nous pouvons nous baigner dans la mer des Caraïbes, et ça, ça me fait plaisir. Nous sommes tout en haut du continent sud américain !

Ensuite nous partons pour quelques jours dans le parc de Tayrona, réputé pour ses plages et la forêt le séparant de la "civilisation". Nous trouvons un camping pour poser la tente et utiliser les hamacs avant de trouver une plage pour se rafraîchir. La plupart des plages sont classées dangereuses donc nous ne pouvons qu'admirer leur beauté sans profiter des vagues. Le lendemain nous partons pour une marche à travers la forêt pour atteindre un ancien village dénommé Pueblito (petit village). Celui-ci comporte de nombreux escaliers de pierre et une allée principale faite d'immenses blocs de pierre plats, ainsi que des reconstructions des maisons utilisées. Des populations vivent toujours dans le parc, mais dans des villages séparés des chemins touristiques, heureusement pour eux ! Sur le chemin du retour, un arrêt à la plage s'impose et il est temps ensuite de rechercher la brise qui pourra nous faire dormir tranquillement dans la tente.

Après cette escapade farniente, nous mettons le cap sur la ville de Cartagena et découvrons rapidement le charme de cette ville coloniale. Bien sur, la ville est immense et nous ne restons que dans le quartier touristique. Des places et des balcons emplissent la vieille ville et, à voir les touristes déguster leur bière en terrasse, je me revois parfois à Paris en été. Comme dans toute ville colombienne qui se respecte, les cerfs volants sont de sortie et les gamins s'amusent comme des fous. J'ai beaucoup de respect aussi pour les jeunes participant à un tournoi de foot sous cette chaleur, mais ils sont habitués vous me direz... Nous passerons par le musée de l'inquisition où nous (re)-découvrons les horreurs perpétrées dans des temps pas si reculés. Si votre poids en kg n'est pas égal à votre taille exprimée en mètre moins 1 mètre, alors vous êtes un sorcier. (En gros, si vous mesurez 1m75, il faut que vous pesiez 75kg pour ne pas être brûlé).

Après ça, nous cherchons un moyen de rejoindre le Panama, mais la Colombie semble décidée à nous garder pour toujours. Finalement nous trouvons un vol à un prix correct pour Panama City. Mais cela signifie dire au revoir à mes parents et à ma petite soeur préférée. C'était super cool de passer du temps avec ma famille et d'avoir le temps de discuter en face à face de tout et de rien.

Nous arrivons tous les 4 à Bogota à la nuit tombée. Le taxi nous fait traverser des quartiers qui ne semblent pas très sûrs, mais nous arrivons tout de même à bon port et il reste de la place dans l'hôtel. Parfait. Le lendemain, nous allons visiter un peu le centre historique de la ville, mais la pluie et le froid nous emmènent rapidement au musée Botero, artiste qui peint essentiellement des personnes obèses.

Au petit matin, Elise, ma petite soeur, arrive à la porte de l'hôtel. Nous prenons le petit déjeuner ensemble et prenons ensuite la route de Villa de Leyva. Toute la famille est réunie sauf notre petit frère Martin qui, soit disant, fait un stage à Malte, mais qui passe surtout 2 mois de vacances au soleil. Dans ce petit village possédant une place un peu disproportionnée en taille par rapport à la ville nous passerons du temps dans les ruelles pavées de pierres grossières et ferons unerandonnée qui nous mènera à un site Muisca d'observation du soleil, à un musée contenant de nombreux fossiles posés ici lorsque les Andes n'existaient pas et que l'océan atteignait Bogota. Ensuite nous passons par des lacs et finalement allons voir une maison pas banale faite en terre cuite.

De là, nous continuons à monter jusqu'à Barichara qui est encore un petit village colonial. Le soleil est présent et nous en profitons dans le beau petit hôtel que nous avons trouvé. Le premier jour, nous utilisons un chemin pavé Guané qui mène à un autre village encore plus petit. Sur la route nous pouvons admirer la belle vue sur le canyon et sur les montagnes de l'autre côté. Nous passons également une journée à seulement profiter des rues et des glaces du coin.

Il est temps de remonter vers le nord du pays et après une escale technique à Bucaramanga nous voilà à Santa Marta.

Depuis la frontière entre la Colombie et l'Equateur, nous rejoignons le terminal de bus de Ipiales d'où nous prenons un bus pour Cali. Le trajet, passant par de belles montagnes abruptes, doit prendre entre 10 et 12 heures. Il va sans dire que nous sommes contents d'arriver à destination et de voir que l'hôtel n'est pas complet. Une petite nuit de sommeil, un petit déjeuner local et nous revoici dans le bus pour Armenia. Alors que le bus de la veille avait été assez difficile avec la chaleur, celui-ci est climatisé et beaucoup plus court. De là, nous prenons un dernier bus pour Salento. Une fois en ville, nous trouvons, assez difficilement, un hôtel convenable et pouvons enfin nous reposer.

Vous pouvez vous demander pourquoi nous sommes allé si vite du sud de la Colombie à Salento, sans même prendre le temps de visiter Cali pour une petite journée. Et bien c'est parce que mes parents nous rejoignent pour visiter la Colombie et, à la tombée de la nuit, ils sont sur la place du village. On se dit bonjour, on s'embrasse, on mange et on va se coucher après ces longs voyages : ils sont partis de Cayenne en Guyane Française il y a 3 jours.

Le lendemain, nous ne faisons pas grand chose si ce n'est des siestes et des petits tours de la ville. Mais le deuxième jour, nous prenons une Jeep pour aller faire une petite rando dans la forêt où nous verrons des colibris et aussi des palmiers qui poussent à 2800 mètres d'altitude : le plus haut au monde. Avant je pensais que c'était les plus hauts en taille mais, même si ils sont grands, ce n'était pas le cas. Pour notre dernier jour dans la région, nous allons voir une ferme de café où tout est fait à la main et une petite cascade pour cloturer la journée.

Le lendemain nous partons pour un grand voyage d'une montagne à l'autre pour rejoindre Bogota.

Après notre escapade dans la forêt, nous prenons un long bus pour rejoindre Otavalo. Mais comme nous vous le disions avant, les terminals de bus de Quito sont à chaque bout de la ville, donc nous nous arrêtons avant la ville sur un chantier pour attendre une heure le bus suivant. Encore un petit changement de bus et nous voilà à Otavalo, au nord de l'équateur (le pays aussi, mais surtout la ligne au milieu de la Terre).

La principale attraction de la ville est son marché qui se déroule le samedi. Nous sommes seulement mardi mais nous allons nous occuper pour attendre le jour dit. Le premier jour, nous marchons en ville et découvrons les églises et surtout les vues des montagnes qui entourent la ville. Rien de bien fatiguant, mais on doit se reposer. Il y a de nombreux lacs aux alentours et nous décidons d'aller voir celui de la Mojanda. On prend un taxi pour monter à 3700 mètres d'altitude et pensons à redescendre à pied. Il fait assez froid en haut et nous ne sommes pas équipés pour. On fera tout de même le tour du lac avant de redescendre vers le village. La descente est plus longue que prévue, mais après avoir admiré de beaux points de vue nous avons la chance de rencontrer un couple qui nous redescendent en voiture.

Le lendemain, le vendredi, le marché se met en route et nous faisons quelques emplettes. On négocie dur pour un hamac, plus quelques bijoux. Et le samedi matin au réveil, la ville est métamorphosée. Les rues, vides les jours précédents, sont animées avec de nombreux marchands qui vendent de l'artisanat pour touristes et aussi des fruits et légumes, beaucoup de maïs. Nous achetons un "pépino", fruit dont nous avions entendu parlé, mais son goût ne sera pas à la hauteur de sa réputation. Dans l'après-midi, nous mettons le cap vers Tulcan, à la frontière avec la Colombie.

La ville est terne et froide (toujours très haute en altitude) et le matin nous nous levons à 5h45 pour prendre le bus tôt et faire les 12 heures de voyage jusqu'à Cali dans la journée. Mais à la frontière, nous avons des problèmes car quand nous sommes entrés en Equateur, l'ordinateur du petit poste frontière de La Balsa ne fonctionnait pas, donc nous ne sommes pas dans le système. Il nous demande des photocopies, mais les magasins équatoriens sont fermés. Nous sommes obligés d'aller en Colombie faire les copies et ensuite les gardes frontière équatoriens doivent téléphoner à La Balsa pour confirmer je ne sais quoi. Mauvaise nouvelle, à La Balsa, lorsque nous avons traversé à 8h du matin, on réveillait les types et le mec qui nous a tamponné le passeport était encore en pyjama. Finalement on nous rend les passeports avec les tampons de sortie et nous voilà en Colombie...

Depuis Quito, nous prenons le bus pour 2 heures de route en direction de Mindo, un petit village réputé pour ses nombreux oiseaux. Nous sommes dans une forêt nuageuse à environ 1800 mètres d'altitude. La première après midi est marquée par une pluie battante et nous nous réfugions au café pour se tenir au chaud. Le lendemain le soleil est au rendez-vous et nous allons voir une ferme de papillons à 3km de là. Nous découvrons de nombreuses espèces dont une qui a un dessin d'oeil sur ses ailes. Après un déjeuner rapide, nous sommes dans une ferme d'orchidées, toutes venant de la région. Et pour finir la journée, nous allons essayer le chocolat de l'usine de chocolaterie du coin.

Le lendemain, nous montons un peu dans la montagne pour rejoindre une tyrolienne avec wagon qui nous mènera au début d'une randonnée. Nous sommes en avance et avons le temps d'observer quelques oiseaux avant l'arrivée des employés. Nous profitons de la vue depuis la tyrolienne et commençons à découvrir différentes cascades le long de la route. Nous n'avons pas les maillots de bain, j'aurais pourtant bien pris un petit bain. Le lendemain matin, nous nous levons avant l'aube pour aller voir des oiseaux. En fait un oiseau en particulier, un cok of the rock qui est très rouge. Nous sommes dans un endroit réservé à la reproduction et les oiseaux font beaucoup de bruit. Mais ce n'est rien comparé à ce qu'ils font lorsque la femelle arrive...

Ensuite nous prenons un bus pour Quito et allons dans une agence pour réserver un tour dans l'Amazonie. Le bus part à 23h30 donc nous allons de café en bar pour passer le temps. Les dernières heures seront passées à la réception d'un hôtel.

Nous arrivons à Lago Agrio tôt le matin et prenons un mini bus qui nous mènera à une rivière d'où nous prendrons une pirogue pendant 2 heures jusqu'à Guacamayo Lodge. Pendant ce trajet nous aurons de nombreux stops pour admirer des singes (6 espèces différentes vues le premier jour), des anacondas et autres oiseaux. En soirée nous allons voir des serpents et des caïmans après s'être baigné dans la Laguna Grande. Les guides utilisent leur lampe torche et repèrent les yeux des animaux pour nous les faire voir de très près. Notre guide savait qu'il y avait un caïman dans le coin, il a donc fait des bruits et tapé l'eau pour l'attirer et peu de temps après celui-ci sort la tête de l'eau pour dire bonjour -> Cool !!

Le lendemain, nous partons faire une petite marche dans la jungle durant laquelle nous apprendrons beaucoup sur les plantes du soin et mangerons aussi des fourmis délicieuses avec goût citron. Nous rentrons pour le déjeuner à la rame, heureusement dans le sens du courant. Le soleil brille donc nous passons une partie de l'aprèm à se baigner dans la rivière et à jouer avec les pirogues. En soirée, nous sommes de nouveau à la recherche des serpents après avoir vu de nouveaux oiseaux.

Le troisième jour, il pleut des cordes et, m'étant levé tôt le matin, je pars en pirogue avec un autre groupe pour ne rien voir du tout, si ce n'est qu'un arbre est tombé dans la rivière pendant la nuit, ne laissant que 4 mètres pour passer. Après le petit déjeuner, nous allons voir une communauté Siona un peu plus bas sur la rivière. En route nous verrons des dauphins d'eau douce et surtout le plus petit singe du monde, environ 15-20 centimètres de hauteur. Nous apprenons à cuisiner la cassave et la dégustons ensuite. Puis nous allons, sous une pluie torrentielle, observer un arbre faisant partie de la 4ème plus grande espèce du monde. Il pleut tellement qu'il est difficile de lever la tête pour prendre conscience de sa hauteur. Puis nous allons voir le chaman pour qu'il soigne le dos de Yona avec des orties. Les orties, ça pique. Retour rapide à la lodge pour boire l'eau aromatique que notre super guide, Joaquin, nous a préparée. Avant le dîner, nous allons faire une marche de nuit pour observer des insectes et des araignées. La pluie s'est estompée, mais les gouttes d'eau empêchent Joaquin de distinguer celles-ci des yeux. Nous verrons quand même plusieurs araignées...

Le dernier jour, réveil à 6h pour observer les oiseaux depuis la tour de la lodge. Les jumelles nous permettent de voir les oiseaux distinctement. Nous apercevons des perroquets au loin qui sont très beaux sur le livre. Il est temps de revenir sur les routes et de remercier nos guides qui sont surprenants par leur capacité à voir les animaux quand toi tu ne vois que des arbres.

Nous avions hésité avant de venir ici mais nous ne sommes pas déçus du tout et le recommanderions à tout le monde, surtout si les animaux vous intéressent.

De retour sur la terre ferme, nous prenons un bus pour la ville de Riobamba située dans la cordillère des Andes. Nous passons l'après midi à visiter la ville, pas très grande en passant, et ses églises. Ce stop était surtout pour couper le trajet jusqu'à Banos, village réputé pour ses nombreuses activités sportives où nous arriverons le lendemain. Au réveil, je pars faire une petite randonnée sur les hauteurs de la ville et distingue le volcan Tungurahua au loin. Ce volcan très actif a eu des éruptions ces dernières années, donc il n'est plus possible de l'escalader. De retour en ville, je prends le petit déjeuner avec Yona avant de louer un vélo et de descendre la route des cascades. Cette route descend dans une gorge avec de nombreuses cascades descendant des montagnes, d'où son nom. Il y a 13 ans, lorsque je suis venu avec parents, nous étions descendus sur une route en terre pleine de nids de poule et nous étions passés à travers un tunnel sans éclairage. Désormais la route est goudronnée et le tunnel est éclairé de mille feux. Pour faire un peu de sport, je décide de remonter à vélo au lieu de prendre un bus. De retour à Banos, je retrouve Yona qui termine juste son spa et nous allons ensuite ensemble nous baigner dans les sources d'eau chaude.

Le lendemain nous allons à Puyo pour essayer de trouver des tours nous emmenant dans la jungle, mais les prix sont très élevés et les offres peu intéressantes. Donc nous quittons la ville et prenons un bus direct pour Quito, la capitale du pays.

Quito est une immense ville étendue sur plus de 30 km, donc le bus de la gare au centre-ville peut prendre facilement une autre heure de voyage. Finalement dans le centre on se trouve un hôtel et allons déambuler dans le parc où les gens s'amusent et jouent au volley. Le lendemain nous allons visiter la vieille ville et ses églises tapissées d'or qui rivalisent avec la splendeur de celle de Potosi, Bolivie. Le centre historique est très beau, peut être l'un des plus beaux centres que nous ayons vu en Amérique du Sud. Ensuite, nous sommes le jour de la finale de la Coupe du Monde, nous allons au bar voir le match et observons les Allemands célébrer la victoire sur la place centrale.

Nous prenons l'avion pour rejoindre l'archipel des Galapagos, à environ 1000 kilomètres des côtes équatoriennes, pour 4 jours de visite. À notre arrivée, nous sommes pris en charge par notre guide qui nous conduit au bateau. Nous nous installons dans notre petite cabine juste au-dessus des flots et allons déjeuner en compagnie des autres touristes. Il y a un couple d'Anglais, un couple d'Australiens, un couple de Français, une mère et sa fille États Uniennes, trois jeunes Israéliens, une Canadienne, un couple de Québecois avec qui nous passerons nos repas et nous.

Le premier après midi nous mettons le cap vers l’île de Bartolomé où nous faisons notre premier snorkelling (masque et tuba). Nous verrons de nombreuses étoiles de mer, des pingouins sur les rochers accompagnés par un phoque. Un pingouin nous fera l'honneur de se jeter à l'eau et de nager dans ma direction avant de fuir devant ma tentative (ridicule) de le suivre. Puis nous mettons les chaussures pour aller marcher un peu sur l'île volcanique qui devrait se faire manger par la mer d'ici 50 000 ans. Ouf, on est venu juste à temps. Nous avons la chance de voir une espèce d'arbre qui est présent seulement sur cette île et qui compte donc moins de 50 compagnons dans le monde entier. Le soleil se couche et nous mettons le cap vers l'île de Genovesa à 8 heures de bateau de là. La mer est agitée et la nuit sera de même. On arrive finalement à bon port et allons explorer l'île. Nous verrons de nombreuses espèces d'oiseaux, la plupart couvant leurs œufs, car nous sommes juste après la saison des accouplements. Le nombre d'oiseaux est ahurissant et ils n'ont pas peur du tout de nous, donc nous pouvons les approcher de très près. Nous croiserons une chouette, la seule chouette diurne au monde, qui ne vit que aux Galapagos et qui ne compte que 24 compagnes, dont 10 vivent sur Genovesa. Le guide nous annonce qu'il n'avait pas vu de chouette depuis plus de 3 ans, nous sommes chanceux.

La nuit nous réserve encore 10 heures de navigation, mais la nuit sera un peu plus facile. Au réveil, avant le petit déjeuner, nous allons voir des flamants roses vraiment roses et des pélicans se faisant chiper leur pêche par un petit oiseau posé sur leur tête.

Notre dernière île sera Santa Fé que nous atteignons sous un ciel un peu nuageux, mais pendant le snorkelling nous avons le privilège de voir un bébé phoque téter sa mère sous l'eau, des raies essayant de se cacher dans le sable et une tortue reprenant sa respiration à la surface. La fin d'après midi est consacrée à l'observation des lions de mer et des iguanes à terre sous un soleil grandiose. Les cactus des îles Galapagos sont tous issus du même parent sur le continent, mais ont évolué différemment selon l’île sur laquelle ils ont atterri. Sur Santa Fé, je suis surpris de voir qu'ils possèdent un tronc comme un arbre.

Dernière nuit sur le bateau avant d'aller voir les tortues géantes. On ne va pas vous cacher qu'elles nous font penser un peu à des cochons lorsqu'on les voit dans la boue. Puis il est temps de rejoindre l'aéroport pour laisser ces espèces se reproduire tranquillement sans les embêter.